Bonjour et bienvenue sur Projets Libres,
je m'appelle Walid Nouh,
je suis tombé dans la marmite du logiciel libre
il y a plus de 20 ans. Que vous soyez libres et
se confirmer au néophyte,
venez découvrir avec moi les portraits des femmes et des hommes qui font
du logiciel libre. Communauté,
modèle économique, contribution,
on vous dit tout. Bonjour à toutes et à tous,
bienvenue sur le podcast Projets Libres.
Je suis ravi aujourd'hui parce qu'on va continuer une série sur les conférences
dédiées au logiciel libre.
Aujourd'hui, on va parler d'une conférence qui se tient en Suisse qui
s'appelle les rencontres hivernales du logiciel
libre. Ça se passe à Saint-Cergue et l'édition
2026 se tient en janvier,
du 23 au 25 janvier. Donc aujourd'hui,
on va apprendre à connaître cette conférence que je dois avouer que je
ne connaissais pas avant qu'un des invités de ce
soir me contacte. Donc ça va être un grand
plaisir. on va pouvoir présenter à vous aux auditrices et aux auditeurs
les rencontres hivernales du Liban et donc pour ce faire j'ai avec moi
trois personnes en fait pour être tout à fait honnête avec vous on a fait
un premier enregistrement qui a totalement foiré et donc on refait une
V2 de l'enregistrement et pour cette V2 une des
invitées, Emmanuelle Germont n'est pas là mais donc elle sera là physiquement
à travers la piste audio de la version 1 voilà donc ça va être assez sympa
et donc ce soir j'ai avec moi Sébastien Tauxe alias Oïnska et Sébastien
Piguet alias SebSeb01 et donc tous les trois on va parler des rencontres
hivernales du Libre, trêve de paroles je vais vous demander à tous les
deux de vous présenter,
nous expliquer un peu votre parcours quand est-ce que vous êtes tombé
dans le Libre comment est-ce que vous contribuez aux rencontres hivernales
du Libre SebSeb01, à toi l'honneur je te donne la
parole, si tu veux bien te présenter s'il te plaît
Donc, Seb0701, je suis le président de
Swisslinux.org, l'association qui a commencé à organiser ces rencontres
hivernales du libre. Je suis tombé dans le libre
il y a fort longtemps, début des années 2000.
pendant ma formation initiale j'ai toujours aimé comprendre et décortiquer
un jour un prof m'a donné un CD de Ponsuse à l'époque et il m'a dit amuse-toi avec
ça j'ai fini par trouver un groupe d'utilisateurs de la région qui s'appelle Asusinux.org
on a échangé, participé à des événements et petit à petit je suis devenu
le président on a organisé des trucs Donc voilà,
toujours tout plein d'événements pour faire la
promotion du logiciel libre,
pour tout ce que fait un groupe d'utilisateurs.
Et puis, on a toujours gardé un aspect où on se rencontre entre utilisateurs
du logiciel libre. Donc on fait des événements plusieurs fois dans l'année autour
des utilisateurs.
Super, merci beaucoup. Oinska,
je te donne la parole, si tu veux bien te
présenter toi aussi.
Oui, je m'appelle Sébastien Taux,
je suis connu en ligne sous le pseudo de Oinska,
comme tu l'as précisé déjà avant.
Alors moi, je ne suis pas dans l'informatique à
la base, je suis venu à l'informatique de manière autodidacte et surtout
grâce au logiciel libre.
J'ai fait connaissance du logiciel libre au début des années 2000 et la
première installation en dur que j'ai fait sur
mon ordinateur à l'époque,
ça date de 2013. C'était un MacBook Pro qui n'avait plus de mise à jour
système et puis plutôt que de jeter un ordinateur
hors de prix, j'ai saisi l'occasion de passer le pas à Linux et puis depuis
j'utilise plus que ça. Moi,
je suis un peu le petit dernier de
l'organisation. Je suis arrivé pour cette année.
On va certainement revenir sur les raisons de cet
épisode, de pourquoi est-ce que ça sera une
édition un peu particulière.
J'ai rejoint le comité d'organisation et je m'occupe principalement de
ce qui est communication et invitation des
invités, raison pour laquelle on a cet épisode
aujourd'hui.
Emmanuel, si tu veux bien te présenter
oui, c'est moi. Alors, Emmanuel Germont,
mes infos sont sur egermont.ch.
Je me qualifie de traductrice geek humain et
humain geek. On essaye de les faire parler les
uns aux autres. Et du coup,
moi, ce que j'ai le grand plaisir de faire cette
année au RHL, j'ai fait plein de trucs au RHL.
J'ai même fait une soupe de poisson.
C'est dire à quel point j'ai fait des tas de
trucs différents. Mais cette année,
je m'occupe surtout de la com et d'essayer
d'aller récolter des sous,
ce qui est un très, très gros travail fatigant.
Et je suis ravie d'avoir plein d'aides cette
année, parce que suivant les années,
on a été plus ou moins tout seul.
Mais là, j'ai plein d'aides,
dont Oinska et puis, bien sûr,
Monsieur SebSeb01, le grand patron des RHL.
De quand date la rencontre avec le logiciel libre
?
Alors, le logiciel libre,
c'est très vieux parce que j'ai eu une très,
très mauvaise habitude quand j'étais jeune.
avec mon premier ordinateur,
on m'a appris à lire les contrats.
Et mon premier ordinateur était sous Windows 95.
Donc, autant dire, j'ai beaucoup souffert pendant
longtemps. Et puis, je me suis rendu compte qu'il
y avait des trucs, qu'il y avait des licences qui
étaient lisibles, qu'il y avait des contrats qui
étaient lisibles, qui étaient en plus corrects.
Je croyais que ça cool,
ça faisait du sens. C'est un peu comme tous les
produits qu'on achète. C'est génial.
Mais c'était encore très difficile à installer pour quelqu'un qui n'avait personne
dans le domaine informatique autour de soi.
Donc, j'ai fait des essais.
Je suis je suis repassée,
je suis venue, je suis repartie.
Et puis, j'ai réussi à faire fonctionner des ordinateurs qui ne fonctionnaient
pas, autrement que j'avais cramé littéralement
avec Microsoft. Et puis,
je suis arrivée sur le libre comme ça,
en fait, par contrat, par le fait que j'en avais marre de cliquer sur
approuver, sur des trucs que je n'approuvais pas
du tout, tout simplement.
SebSeb01, est-ce que tu pourrais nous présenter,
s'il te plaît, l'association SwissLinux ?
Tu as commencé à en parler un tout petit peu,
mais est-ce que tu pourras nous donner l'objet de l'association et qui
la compose ?
Oui, alors swissinux.org
c'est à la base un site web un forum pour s'échanger des astuces autour
des problématiques que rencontrent les utilisateurs suisses de logiciels
libres, donc au début c'était vraiment ça,
on a vraiment fait ça comme ça,
puis on a collaboré pour développer des fonctions spécifiques sur le site
et puis oui, on a fait des différents événements autour de la promotion
on avait fait un collectif qui s'appelait logiciel libre et développement
durable pour faire le lien entre ces deux mouvements on a fait quelques
événements avec ce collectif on a participé à l'organisation des rencontres
mondiales du logiciel libre à Genève on a participé à la debconf de Vaumarcus
on a fait un achatel puis maintenant on est une équipe des utilisateurs
de logiciels libres et puis on se rencontre,
on essaye de garder un tissu un peu local de gens qui s'intéressent à
cette thématique. Vous êtes beaucoup dans
l'association ? Au dernier des comptes,
on est plus de 50, ce qui n'est pas beaucoup,
mais ce qui n'est pas si mal,
parce que le territoire n'est quand même pas
grand. La Suisse romande,
ça doit être un million et quelques de personnes,
donc d'avoir des gens qui sont intéressés à la promotion du logiciel libre
dans autant de personnes,
je trouve que c'est pas mal.
Et puis on essaye de soutenir des initiatives
sympas, comme le fournisseur d'accès Internet qui s'appelle Swiss Neutral
Net, comme Fair Social Net dont on va sûrement reparler qui propose des
services en ligne ou eTopi qui propose de réparer des ordinateurs et de
les reformater ça c'est des initiatives qu'on soutient et puis on essaye
d'aider tant qu'on peut
Attends je ne sais plus si tu l'as dit,
je n'ai pas entendu en quelle année vous avez
monté sous Linux ?
Alors, Swiss Linux a été fondé en 2006.
Le forum est un petit peu plus vieux.
La personne qui l'a créé et qui modérait et qui
maintenait le système, en fait,
en fin 2005, a dit « moi,
je ne peux plus gérer ça tout seul ».
Et puis, du coup, il y a une association qui s'est fondée en 2006 pour
maintenir et gérer le site web Swiss Linux.
On peut peut-être donner un petit contexte aussi,
c'est qu'avant qu'il y ait SwissLinux,
il y avait une association d'utilisateurs de
Linux romande, c'est GUL,
comme il y avait un petit peu partout en Europe,
aux États-Unis et ailleurs.
Mais voilà, il y avait une activité qui consistait à faire des conférences
régulières, mais en dehors de ça,
il n'y avait pas grand-chose.
Et ce que SwissLinux a comblé,
c'était vraiment ce lien avec les utilisateurs lambda et pas seulement
des administrateurs système.
Et c'est là que SwissLinux a offert un forum,
a offert la possibilité de parler,
de discuter, des install parties,
etc. Et puis qu'il y a eu un début d'organiser
des événements, de faire des choses etc.
dont est issu les RHL mais ça on va en parler.
Donc là ça va faire 20 ans en 2026.
On en reparlera tout à l'heure quand on va en parler des rencontres hivernales
du Libre et de l'édition en 2026.
Justement, parlons des rencontres hivernales du Libre Alors moi je dois
avouer que avant qu'Oïnska me contacte pour me proposer de venir j'avais jamais
entendu parler des rencontres hivernales du Libre j'étais super content
d'en entendre parler d'avoir l'occasion de pouvoir venir alors est-ce que
vous pourriez expliquer pour les auditrices et les auditeurs qui comme
moi connaissent pas forcément cet événement qu'est-ce que sont les rencontres
hivernales du Libre ?
Historiquement, les rencontres hivernales du Libre c'est notre Assemblée
Générale qui en fait toujours fin du mois de
janvier. SwissLinux a toujours fait,
fin du mois de janvier.
Et on faisait ça les vendredis soirs.
Et puis on finissait notre assemblée générale à
21h-22h. Puis on discutait,
puis on s'échangeait des trucs et des astuces.
Et puis, une fois, il y a un membre qui a dit qu'on n'arrive jamais à
arrêter nos soirées parce qu'on a envie de
s'échanger des informations.
Donc ce serait chouette qu'on prenne le temps de
le faire sur un week-end.
Puis ça a commencé comme ça.
donc on a trouvé un local il y avait à manger,
à boire et on était là tout le week-end c'était déjà très sympa et puis
petit à petit on s'est dit on va inviter les associations avec qui on
échange et on fait souvent des événements à droite à gauche qui viennent
nous dire ce qu'eux ils ont fait aussi pendant
l'année. Et puis c'est comme ça que ça a commencé à prendre un peu d'ampleur et
puis voilà. Donc je pense que juste avant le
Covid, on a commencé à inviter des gens pour venir présenter des conférences
pendant notre week-end.
Le premier, c'était Exodus Privacy.
Puis voilà, on grandit petit à petit.
Et là, effectivement, cette année,
c'est la dixième édition.
C'est les 20 ans de l'association.
Donc on a dit, on tente,
on met les moyens. On avait un petit trésor de
guerre. On s'est dit, on le met,
et puis on verra ce qu'on arrive à faire de
sympa, et puis toujours dans l'esprit de permettre aux utilisateurs de
se rencontrer, de découvrir des nouveaux aspects
d'échanger, c'est pas un événement d'initiation au logiciel libre comme
on a tous fait dans nos régions donc c'est pas le but d'avoir une install
party d'expliquer le logiciel libre c'est pour
des gens, ils peuvent découvrir mais du coup,
ils vont découvrir des aspects plus spécifiques du logiciel libre et de
la mise en œuvre que juste une introduction aux
valeurs.
Oïnska, tu veux rajouter quelque chose ?
Peut-être juste donner un peu mon avis sur ça,
parce que moi, je vivais le logiciel libre seul dans mon coin depuis le
début des années 2000, et puis à la sortie du
Covid, j'ai entendu parler des rencontres hivernales du libre et je me
suis pointé un peu comme ça,
j'ai vu de la lumière, je suis rentré,
je suis venu filer un coup de main et puis pour
moi, les rencontres hivernales du Libre,
c'est un lieu où j'ai rencontré des gens et c'est
un lieu de partage. J'ai appris beaucoup de
choses au RHL, j'ai rencontré énormément de
personnes, je me suis rendu compte que je n'étais pas seul dans mon coin
à aimer cet univers et moi ça m'a beaucoup plu,
ça m'a donné un peu de l'espoir et de l'énergie de voir que j'étais pas
tout seul ou dans mon coin.
c'est cette volonté de se rencontrer entre libristes parce que quand on
fait des événements comme on l'a fait Fêtons Linux qui est destiné au
grand public on n'a pas le temps de se voir,
on n'a pas le temps de se parler et du coup il y a des confs il y a des
ateliers, il y a surtout des tas de tables,
il y a une des salles qui sont sonorisées et puis de quoi enregistrer
au cas où on a une discussion super intéressante on n'a pas le temps de
regarder une conf donc il y a ça et l'idée était vraiment on passe un
bon moment soit avec des copains soit avec des gens qui pourraient le
devenir en gros je crois que c'est ça et ça donne quelque chose de très
convivial de très familial j'ai dit que j'avais fait la soupe de poisson
c'était la première édition je crois ou la deuxième et je suis venue avec
un gros caddie dans le train dans lequel il y avait de la soupe de poisson
il y avait de quoi faire une rouille il y avait
ça pour 30 personnes. Ben voilà c'était ça en fait les RHL c'est vraiment
l'envie de se rencontrer et puis de prendre
d'avoir une fondue ensemble,
de passer un bon moment,
et puis les conférences et les ateliers,
c'est juste un prétexte pour partager nos envies,
nos expériences qu'on a fait durant l'année,
etc. Et donc, il y a vraiment ce côté très
familial, mais il y a aussi ce côté info-échange,
pour le fun, pour le plaisir.
Donc, au départ, c'était un peu informel,
les RHL. Est-ce qu'il y avait déjà,
en Suisse, des conférences,
où est-ce que vous alliez,
vous déplaçiez, vous, dans d'autres conférences,
justement, pour rencontrer d'autres libristes ?
En Suisse romande, je crois qu'il n'y avait pas
d'événement pour les libristes.
Il y a eu la Debconf, mais en dehors de ça,
il n'y a pas d'événement pour les libristes en
Suisse romande. On se déplace dans les événements
de la francophonie, surtout pour la Suisse
romande. Et puis, on organise,
une année, deux ans, un événement ouvert au
public. Mais pendant ces événements-là,
ce n'est pas orienté pour des utilisateurs de
logiciels libres. c'est vraiment de
l'introduction puis du coup,
les utilisateurs on n'a pas le temps de discuter pendant ces événements-là on
n'a pas le temps d'échanger donc c'est pour ça
qu'on a toujours, nous, organisé ce qu'on appelait les grillades ou les
geekeries de printemps et d'automne mais
vraiment, dans cette idée de groupement d'utilisateurs donc on se rencontre
et on échange et puis du coup,
les RHL les rencontres hivernales du libre,
c'est devenu un grand moment où on peut prendre
le temps et puis échanger.
Je me souviens encore des RMLL à Genève j'ai encore un souvenir pour y
avoir participé à l'époque.
Moije m'étais occupé de toute la logistique table
et chaises.
donc ces premières éditions de ce que j'en comprends il n'y avait peut-être pas
un énorme besoin d'avoir une organisation très poussée mais quand même
ce que je comprends que tu dis SebSeb01 c'est que ça répondait à un besoin
de se parler entre eux donc c'était positif et ça vous a donné envie de
continuer. Sur ces premières éditions il y avait beaucoup de personnes
qui organisaient ou c'est pareil c'était un petit nombre de personnes
?
Je pense qu'au début c'était même que moi
Ah oui d'accord
Je me suis fait ça, je m'arrangeais pour qu'il y ait tout le monde ait
une chaise et puis à manger.
Et puis il y a une salle avec un projecteur et
puis un écran, et puis après c'était un peu,
on s'organisait vraiment sur le moment,
vaguement un programme qui utilisait le beemer,
mais c'était un peu vraiment tout simple,
tout simple. et puis c'est l'idée,
le vendredi on arrive, il y a des locaux il faut faire à manger et puis
il faut tirer des câbles,
poser les chaises pour qu'on puisse filer un coup
de main, on pose les chaises puis après on s'amuse et on a vraiment commencé
comme ça
Si on revient un peu plus sur le présent une édition comme celle qui arrive
on va expliquer juste après à quoi ça va
consister, etc là on est sur une organisation où il y a déjà plus de personnes
vous êtes combien à travailler sur cette édition
? par exemple 2026 ?
C'est une question compliquée.
Non, alors c'est vrai que là...
Pourquoi ? Pourquoi ?
Les éditions précédentes,
on était 5-6. Pour l'organisation,
il y avait la signalétique,
il y avait toujours les salles,
et puis tout ce qui est conférences,
qui est organisé par des personnes différentes.
Et puis là, cette année,
il y a beaucoup de monde.
Il y a cinq personnes à la communication.
Je m'occupe toujours de la salle.
Il y a une personne qui s'occupe de tout ce qui
est billetterie, vente,
tout ce qui va être à vendre.
Donc non, je pense que là,
cette année, on a bien gentiment dû doubler
l'équipe. On va être 13-14 personnes,
je pense.
Ça commence à faire une grosse organisation.
C'est ça. Il y a toujours un peu les 3-4 mêmes à
la base, mais du coup, ils organisent les trucs dans leur coin puis on
se fait assez confiance on s'est mis d'accord sur des plannings et puis
on sait que plus ou moins une date définie il va se passer et ce sera
prêt et on se connait assez pour que ça marche
Et justement, si on parle de cette édition 2026,
donc 10 ans des RHL, 20 ans de l'asso
SwissLinux, qu'est-ce que vous avez prévu pour
cette édition ? A quoi les auditrices et les
auditeurs de Projets Libres,
s'ils viennent, à quoi ils peuvent s'attendre ?
Oïnska, tu veux commencer ?
Alors, peut-être que SebSeb,
il me corrigera si je dis des bêtises,
vu que c'est la première fois que je participe à
l'organisation. Pour moi,
tout est nouveau, donc peut-être que je vais enfoncer des portes ouvertes
pour l'organisation. Je pense qu'il y a un point particulier de l'édition 2026,
c'est qu'on a fait des invitations de manière beaucoup plus large pour
avoir des invités, des conférencières et conférenciers de manière un peu
plus internationale qu'avant,
même si ça avait déjà été le cas les années
précédentes. Cette année,
on s'est permis de contacter un peu plus largement parce qu'on aimerait
marquer le coup de la 10e édition des RHL et des
20 ans de l'association.
Pour moi, c'est un peu ça qui différencie cette
édition des années précédentes.
Qu'est-ce que vous entendez par « voir un peu
plus large » ? Vous avez invité des gens qui
viennent de quel pays, par exemple ?
Plutôt en francophonie, donc France,
Belgique et Suisse romande.
Il y a 2-3 noms qui me viennent en tête maintenant parce qu'évidemment j'ai
oublié de prendre note de tout ça mais toi tu seras là ce sera un grand
plaisir on a Ploum qui vient de Belgique on aura Bookynette qui sera
là (présidente de l'April) exactement président de l'April tu fais bien
de le préciser il y aura également Benjamin Bellamy qui viendra dans le
cadre du podcast qui l'anime (RdGP),
2-3 autres comme ça noms qui sont un peu connus des communautés du logiciel
libre
J'ai envie de dire, mais pas que.
mais pas que, effectivement.
On a, entre autres, une table ronde autour de l'art libre et du fait de
faire de l'art avec des logiciels libres.
Et on a déjà une table ronde parce qu'on a déjà plusieurs personnes qui
nous ont contacté, qui sont intéressées ou qui
sont dans ces domaines.
En Suisse, on a le Game Lab de l'uni EPFL,
donc c'est l'Université de Lausanne et l'École Polytechnique Fédérale
de Lausanne, qui ont un laboratoire qui s'occupe des jeux qui ont développé
et qui développent de temps en temps des jeux libres qui vont venir présenter
les outils qu'ils utilisent.
C'est assez cool, je trouve,
aussi. On a aussi des usages locaux du logiciel
libre. C'est aussi ça, le but.
Donc, on invite des gens de l'étranger,
mais on met en avant aussi des projets sympas qui
se font dans la région.
On va aller passer plus de temps vendredi à essayer de démontrer la capacité
d'enseigner de l'informatique à des enfants.
Donc, pour ça, on va consacrer le vendredi
après-midi. C'est comme ça que samedi après-midi,
ce sera pour les geeks et leur famille.
Donc, c'est le moment non seulement de venir,
mais de venir en famille.
Peut-être passer un petit moment à la neige,
si on a de la neige. Croisons les doigts contre
le réchauffement climatique,
mais en attendant, au moins,
de venir faire des ateliers destinés aux enfants.
Montrer un petit peu les outils libres qu'il y a
dans ces domaines, et puis les gens qui sont impliqués pour essayer de
faire connaître tout ça.
moi ce que je trouve super c'est qu'en fait c'est de pouvoir découvrir
l'écosystème chez vous qu'on connait pas
forcément très bien, pouvoir discuter avec
d'autres gens, de discuter de vos problématiques
autour du libre spécifique.
On a les nôtres mais vous avez les vôtres et donc c'est ça qui est intéressant
c'est l'échange, c'est cet échange ça je trouve ça vraiment super moi
je suis sûr que ça va me donner plein d'idées de
podcast donc c'est parfait.
Donc cette édition qui est plus grosse que les
précédentes, comment vous avez prévu de la
financer ? Quelles actions vous menez pour faire connaître et auprès de
qui vous essayez de trouver des financements ?
À la base, on compte sur l'investissement de
SwissLinux. Donc c'est SwissLinux et ses membres qui avancent l'argent et
qui mettent en place les choses pour les RHL.
On compte ensuite sur des sponsors.
Donc on a souvent des entreprises locales qui vont profiter aussi de pouvoir
recruter des administrateurs système ou des gens qui connaissent bien
le libre ou Linux. Donc pour des entreprises qui
sont spécialisées là-dedans,
c'est très cool. Et autrement on a aussi des associations ou des acteurs
indépendants qui viennent nous sponsoriser donc c'est vraiment là le cœur
du système là comme on aimerait faire un petit peu plus on aimerait mettre
les plats dans les grands on aimerait faire venir des gens un petit peu
plus loin on essaye de faire des demandes de fond et c'est sa mère la
race de sa grand-mère compliquée à faire.
C'est vraiment un enfer mais on le fait parce que c'est aussi une manière
de se faire connaître de comprendre les enjeux et de faire comprendre
les enjeux. Mais c'est une tonne de paperasse,
c'est fatigant, c'est beaucoup de travail
d'écriture. J'ai beaucoup,
beaucoup de chance d'avoir Oïnska et SebSeb,
entre autres, mais aussi Lixet,
mais aussi Nicolas, Mauritio et les autres,
pour pouvoir écrire, pour pouvoir faire des choses et pour pouvoir avancer
sur ces dossiers. Mais il faut bien être clair
que c'est un très, très,
très gros travail de réunir des fonds,
ce qui est très triste.
mais malheureusement, il y a beaucoup à
expliquer, il y a beaucoup à décortiquer pour des gens qui ne savent souvent
même pas ce que c'est qu'un logiciel libre.
Donc, les rencontres hivernales du libre,
déjà, la première chose qu'il faut préciser,
c'est où est-ce que ça se tient ?
Et est-ce que ça s'est toujours tenu au même
endroit ? Est-ce que quelqu'un veut expliquer dans quel cadre ça se tient
?
Alors, ça se tient à Saint-Cergue,
qui est la commune où je réside.
C'est au départ pour ça.
Ça a un autre avantage,
c'est que ça permet d'avoir certes des activités
autour du logiciel libre,
mais également, si le cœur en dit aux gens,
de pouvoir profiter du cadre hivernal,
parce que c'est quand même une station de moyenne
altitude, il y a des pistes de ski devant le bâtiment dans lequel on a
nos conférences, il faut juste traverser un petit
bout de chemin, on a une patinoire à peu près au
même endroit, On a des chemins de randonnée qui
tournent autour. On peut faire du ski de
randonnée. On peut faire plein d'activités.
Ça permet d'avoir cet équilibre entre discuter de choses techniques et
de pouvoir quand même s'évader dans la nature et de profiter d'un moment
qu'on n'a pas forcément la possibilité d'avoir
tout le reste de l'année.
Est-ce que tu peux expliquer pour les auditrices et auditeurs qui ne serait
pas Suisses, Saint-Cergue,
comment est-ce que tu le situes ?
Ça dépend des points de repère.
C'est la station qui est...
Du côté français, c'est Les Rousses,
qui est assez connue en France,
qui est pratiquement au même endroit.
Moi, je le situe depuis Nyon,
parce qu'en Suisse, c'est une des cinq villes du
canton de Vaud, donc c'est un peu connu.
Mais du coup, pour un peu plus loin,
c'est à Genève, c'est à 15 minutes de Genève,
en voiture, en train on est une heure une heure et quart je pense depuis
Genève donc c'est pas très loin de Genève et puis c'est dans les montagnes
il y a juste au-dessus côté Jura et pas côté Alpes donc c'est un peu moins
haut en altitude
S'il y a des gens qui sont intéressés par venir aux rencontres hivernales
du Libre comment ça se passe ?
Est-ce qu'il faut s'inscrire ?
Est-ce qu'il faut juste venir ?
Alors il faut s'inscrire juste pour qu'on prévoit la quantité de nourriture
à peu près en fonction du nombre de personnes.
Dans l'ADN de SwissLinux,
on a toujours dit qu'il faut que les gens qui ont envie de participer
au logiciel libre puissent participer au logiciel libre sans que ce soit
un problème de budget. Donc tous nos prix sont ce qu'on appelle libres
et conscients. On affiche le prix de ce que ça
nous coûte, la prestation,
mais on a bien conscience qu'on est en Suisse et
que c'est cher. Ou on a des personnes qui viennent des fois de France qui
disent que c'est quand même très cher et qu'ils peuvent pas payer nécessairement
l'intégralité de ce que ça coûte.
Mais c'est dans les buts de l'association de pouvoir permettre de participer
à des activités autour du libre donc c'est pour ça qu'on insiste sur ce
côté prix libre et conscient donc on a des gens qui donnent un gros billet
à l'entrée et qui ne consommeront pas l'intégralité et puis ça permet
de financer un peu pour ceux qui ont moins de moyens financiers donc ça
c'est une chose importante je pense à dire et puis après voilà c'est ça
il faut s'inscrire pour qu'on puisse prévoir les quantités de nourriture
les différentes particularités dans les régimes alimentaires ce genre
de choses qu'on puisse réserver le bon nombre de lits aussi ce serait
embêtant que quelqu'un ne dorme pas à terre mais à part ça on n'est pas
spécialement contraignant à ce niveau là c'est juste pour prévoir les
bonnes quantités vous
avez des hébergements autour qui peuvent être réservés par les invités
?
On peut recommander des hébergements à réserver
autour, mais dans le bâtiment dans lequel on est,
il y a un exercice qui est bien connu des Suisses qui s'appelle les abris
de protection civile. Nous avons des dortoirs sur
place. C'est un peu rudimentaire,
mais en Suisse, toutes les communes doivent avoir des logements en cas
de guerre nucléaire pour leur population,
qui sont normalement vides.
Donc la plupart les occupent d'une manière ou
d'une autre. Et du coup,
à Saint-Cergue, on peut les louer pour différents
événements. Et du coup, là,
nous, on le loue. Puis ça,
c'est des dortoirs. C'est une planche de bois avec un petit tapis en mousse
dessus. On fait un coin ronfleur,
un coin pour les gens qui ne supportent pas les
ronflements. Et puis, c'est là.
C'est un peu rudimentaire,
mais ça permet d'avoir un logement pas trop cher.
Et on est directement sur place.
J'ai expérimenté ça il y a quelques années à Zurich lors d'une conférence
de logiciels libres, on a dormi dans un bunker.
Alors pour vous c'est naturel,
mais pour nous ça ne l'est pas.
Et je garde un bon souvenir,
et effectivement je me rappelle du coin ronfleur,
tout à fait.
Il est important.
Sur les éditions précédentes,
de quoi vous aviez parlé,
qui sont des problématiques plutôt suisses ?
Il peut y avoir beaucoup d'aspects.
On a eu une présentation de Société Numérique qui a présenté l'évolution des
lois et des débats, surtout des discussions qu'il y a autour des valeurs
du libre. On a eu plusieurs fois des conférences
sur le thème de l'éducation,
comment le logiciel libre est intégré dans
l'éducation, dans la politique,
l'éducation, après des projets bien spécifiques,
le déploiement de technologies radio chez nous : on a des radioamateurs
qui viennent chaque année nous présenter un de leurs projets donc c'est vrai
qu'après on a eu des protocoles comme MeshStatic
des choses comme ça. C'est des questions globales mais comment on le déploie
chez nous et puis on se pose la question un utilisateur d'un de ces réseaux
là, comment on suit s'il peut collaborer avec d'autres pour la partie
radio politique, éducation je pense qu'il y avait d'autres et
la neutralité du net avec SwissNeutralNet notamment
qui est aussi une problématique qu'on a partout mais du coup c'est l'aspect suisse
les problématiques de la législation chez nous,
ce genre de choses qu'il vient d'expliquer.
est-ce que vous avez par exemple un fil conducteur ou des grands thèmes
autour de l'édition 2026 ?
Ou est-ce que c'est plutôt en fonction des soumissions des conférences
que vous allez je me pose la question il y a des conférences sur lesquelles
il n'y a pas des thèmes imposés mais il y a des thèmes dans lesquels on
essaye de faire entrer les conférences comment ça
se passe là ?
Pour moi cette année on a un thème sur lequel on était parti depuis la
fin de l'édition de l'année précédente : on a constaté qu'on avait plus
en plus de familles qui viennent on avait bricolé 2-3 ateliers autour
du logiciel libre pour les enfants qui étaient là mais on s'était dit
que c'était un vrai enjeu de pouvoir que les gens puissent venir en famille
Et du coup, cette année,
on a le vendredi, l'école qui doit venir,
l'école du coin, qui doit venir avec un certain
nombre d'adolescents. Donc,
on va monter des ateliers.
Le samedi après-midi sera ouvert au public.
Donc, le but, c'est qu'il y ait aussi des familles et qu'on présente cet
aspect de faire du logiciel libre avec les
enfants. Mais en dehors de ça,
on reste sur toutes les thématiques qui intéresse toutes les personnes
qui pratiquent le logiciel libre.
Il n'y a pas que le thème qui est imposé,
on reste ouvert. Il y a beaucoup de soumissions déjà qui vont un peu bien
au-delà de ce thème-là.
Ça, c'est peut-être plus l'autre scène qu'il va y
avoir. On va te donner plus d'informations.
Alors non, effectivement,
on n'a pas de thème imposé.
Effectivement, cette année,
on organise le vendredi une journée particulière
éducation avec, comme SebSeb l'a expliqué,
des élèves de 10 à 16 ans,
sauf erreur, qui vont venir.
Donc on a vraiment une journée,
un après-midi vraiment qui est dédié à
l'éducation. Autrement non,
les gens sont libres de proposer les thèmes
qu'ils veulent. On est en train d'organiser deux
tables rondes. La première sur l'art libre,
dont participera Ploum et son éditeur PVH
Éditions, qui est suisse,
qui est aussi dans les montagnes jurassiennes
suisses. Et puis une autre table ronde pour thème « Ne pas être un homme
dans la technique ». C'est un peu les deux gros
sujets que je peux avancer.
Autrement pour les conférences,
il n'y a rien d'imposé.
Tous les sujets sont les bienvenus du moment qu'ils ont un rapport de
près ou de loin avec le logiciel libre.
tous les sujets qui vont avec.
(Déjà, je pense qu'on n'a pas dit les dates.)
C'est le dernier week-end de janvier,
donc le vendredi 23, ça sera justement dédié aux
enfants, aux élèves, 24-25 janvier.
Puisque c'est ouvert, comment et qui peut faire
une soumission, peut dire j'ai envie de venir
pour parler d'un sujet ?
Comment est-ce que ça se passe ?
Ça se passe de manière assez simple,
il y a un formulaire sur notre site
rencontreshivernalesdulibre.ch
tout en un mot. Il y a un onglet proposer une conférence il suffit de
remplir le formulaire et puis a priori on est inscrit pour donner la conférence
donc n'importe qui peut venir.
Ce que j'aimerais qu'on discute aussi c'est si vous avez une vision de
la suite c'est à dire qu'est-ce que vous voyez pour les années futures
je ne sais pas si vous vous projetez déjà sur l'après RHL 2026 mais est-ce que
vous avez des souhaits des défis des choses particulières que vous voudriez
un peu porter à l'attention ?
On a besoin de plus d'espace,
pardon, de bénévoles. Il y a un sujet qui revient
souvent dans les associations,
c'est le renouvellement des bénévoles,
c'est le renouvellement des équipes,
etc. Moi, je suis ravie de faire et je le fais
volontiers. Mais là, cette année,
on n'est plus nombreux.
C'est cool parce qu'il y a des RHL,
on les a faits pour 70 personnes à 3.
Et ça, ça devient un peu chaud.
Moi, je ne me projette pas spécialement pour
l'instant. On est en plein dans l'organisation
2026. moi je souhaite que on garde cet esprit où des gens qui ont envie
de contribuer, de changer quelque chose,
de développer un nouvel aspect dans les
rencontres hivernales du Libre,
viennent et le fassent donc je vais laisser passer l'édition 2026 avant
de me demander qu'est-ce qu'on fait en 2027 après j'ai toujours plein
d'idées.
Je partage cet avis, c'est vrai qu'on est actuellement on a un peu le nez
dans le guidon pour cette édition 2026 Ce que je
souhaite, c'est que les rencontres continuent
d'année en année, que ça se passe le mieux
possible, qu'on puisse continuer à se rencontrer,
parce que c'est quand même ça le plus important,
c'est de se rencontrer en vrai.
Il y a un vrai besoin maintenant de permettre aux familles de pouvoir participer
ensemble. Il y a quelques courageux qui le font,
mais ce n'est pas toujours évident.
L'idée est vraiment de favoriser les RHL pour ça,
pour permettre l'éducation aux jeunes.
C'est aussi non seulement de permettre aux gens
de participer en famille,
mais aussi d'ajouter l'éducation et de donner aux jeunes les moyens d'appréhender l'informatique
par un autre biais que celui des GAFAM.
Avant qu'on se quitte en guise de conclusion,
je voudrais vous laisser la parole pour deux questions très simples avant
de vous donner un mot de la fin même si on a déjà
un peu abordé ça. La première question ça serait qu'est-ce que vous diriez
à un amateur de logiciel libre suisse pour lui donner envie de venir aux
rencontres hivernales du libre ?
Pour moi c'est ça c'est cet esprit de rencontre d'échange je pense qu'un des
moments que j'ai vécu les plus intenses aux rencontres hivernales c'est en
fait au début et une des éditions où j'ai
développé un handicap visuel.
Et en fait, je me suis retrouvé avec un smartphone que je n'arrivais plus
à utiliser, un ordinateur que je n'arrivais plus
à utiliser, et puis j'ai organisé tant bien que mal cette édition-là des
rencontres hivernales, et puis arrivé sur place,
il y a des libristes qui se sont assis à côté de
moi, qui ont pris le temps,
et puis on a trouvé des solutions en logiciel libre pour que je puisse
de nouveau utiliser un téléphone.
L'ordinateur ça a pris un peu plus de temps mais on y est arrivé aussi
et pour moi c'est cet esprit là c'est on vient on discute tu as un problème
peut-être que j'ai une solution Et puis c'est ça
que je trouve sympa.
Est-ce que tu veux rajouter quelque chose Oïnska
?
Ce que je dirais à un amateur de logiciels
libres en Suisse, c'est qu'il n'y a aucune excuse
de ne pas venir. Il y a un gros événement qui
s'organise en Suisse francophone,
il faut venir. Et puis sur un malentendu,
on finit au comité d'organisation pour l'édition
précédente. Pour l'édition suivante,
je veux dire.
Là, ça sent un peu le vécu.
Et qu'est-ce que vous diriez à un libriste francophone pour lui donner
envie de venir aux rencontres hivernales du libre
?
Que les problématiques sont les mêmes les frontières ne changent pas les
problèmes que rencontrent les libristes et qu'il y a des rencontres à
faire et des bons moments à passer même si on ne partage pas forcément
le cadre législatif un petit détail.
Je pense que pour nous c'est bien de partager un autre cadre législatif
parce que celui qu'on a à l'heure actuelle chez nous il n'est pas terrible
vous voyez...
Moi si je peux juste ajouter quelque chose j'encourage les non-suisses francophones
et même pas forcément francophones d'ailleurs à venir parce qu'en Suisse
aussi on a une petite communauté du logiciel libre qui est accueillante
et bienveillante j'en suis la preuve vivante.
J'ai rejoint cette communauté donc venez,
n'ayez pas peur on est très accueillants.
Vous avez des personnes qui sont non-francophones dont le français n'est pas
leur langue maternelle ?
On a quelques Suisses allemands qui osent passer la barrière du Rösti
On a même quelques allemands qui viennent présenter des projets et des
choses, c'est sympa. Debian organise,
Debian CH organise souvent des bug-squashing
parties, des choses comme ça,
dans le cadre des RHL, ce qui fait venir des gens
d'un peu plus loin, des contributeurs Debian,
qui font un peu plus de kilomètres pour venir
participer. Et d'autres contextes,
on a eu des conférences en anglais,
c'est pas un problème.
J'allais poser la question,
justement, s'il y avait des gens qui pouvaient faire des conférences en
anglais dans ce cadre-là.
C'est possible. Ça a été fait,
oui.
OK, super intéressant. Écoutez,
moi, je voudrais vous laisser un mot de la fin.
Qu'est-ce que vous voudriez donner comme mot de la fin aux auditrices
et aux auditeurs du podcast Projets Libres,
Emmanuel ?
Le libre, c'est avant tout une expérience
humaine. Et pour citer le célèbre Lawrence
Lessig, en tout cas, ça lui est attribué : si le logiciel libre ne devait
ouvrir que du code, ce serait une occasion
manquée. Donc, ce serait dommage de manquer les
RHL. L'autre chose, il y a aussi la route est longue mais la voie est libre
alors pour aller à Saint-Cergue elle est plutôt sinueuse et puis si vous
prenez le train ben il y a je me demande s'il n'y a même pas un peu de
crémaillère donc ça vous fera un peu varier
aussi. La Suisse c'est un bel endroit à venir en train il y a tout ce qu'il faut
sur place on est content et si la seule chose qui vous empêche de venir
c'est l'argent passez-nous un coup de fil envoyez-nous un mail je suis
sûre qu'on pourra trouver une solution.
Comme j'ai expliqué avant j'ai rencontré des gens au Rencontres Hivernales
du Libre avec qui j'ai beaucoup à partager j'ai
des valeurs communes. C'est des gens qui m'ont accueilli et dont maintenant
je fais partie de la communauté.
C'est des gens avec qui j'ai sympathisé qui sont pour certains devenus
des amis donc venez c'est vraiment un super événement c'est à taille humaine
c'est super
Moi, j'ai envie de dire,
on a envie que vous veniez.
Venez. Le but, c'est ça,
c'est d'être accueillant,
c'est de passer un bon moment,
d'écouter tout le monde,
même s'il y a des gens qui connaissent un peu moins le logiciel libre
ou des choses comme ça,
où il y a des choses à faire,
des gens à rencontrer, donc il faut venir pour passer un bon moment d'échange et
de rencontre. Et ça, c'est les valeurs,
je pense, du logiciel libre et c'est ce qu'on a envie qui transparaissent
dans notre événement. Donc venez.
Oui venez, ça semble être une très bonne
conclusion. Je dirais aux auditrices,
auditeurs de Podcast Projets Libres que bien entendu je mettrai toutes
les informations dans la transcription et que
vous pouvez aller sur rencontreshivernalesdulibre.ch
et qu'il y a toutes les informations nécessaires,
nous on y sera en tout cas on va passer un très bon moment et certainement
qu'on va parler jusqu'au bout de la nuit avec des gens aussi passionnés
que nous, donc ça va être vraiment super.
N'hésitez pas à en parler autour de vous à nous dire aussi si vous venez
comme ça on peut se rencontrer papoter,
ça va être très sympa. Moi je parlerai du podcast et d'autres choses mais
je n'en dis pas plus parce que je n'ai pas encore fait ma soumission et
comme d'habitude, parlez-en autour de vous faites tourner sur les réseaux
sociaux : les réseaux sociaux du podcast ils sont accessibles soit depuis
votre application de podcast directement dans la
description, soit depuis le site internet dans le bas de page vous avez
toutes les informations.
Partagez et faites connaître cet événement et on vous fera certainement
un débrief après de façon certainement,
donc ce sera avec grand plaisir merci beaucoup merci pour votre temps
et puis on se dit en janvier en physique à Saint-Cergue pour se rencontrer
et pour parler de logiciel libre.
Merci à toi Walid, à bientôt
merci, bye bye.